Conférences


Espace Culturel - La Gare - Mercredi 30 octobre 2024 - 17 heures

Conférence « Saint-Juéry - Les secrets du cimetière du Barry » animée par Jean Vabre.


Vous qui déambulez dans les allées du cimetière du Barry, essayez de voir ce qui s’y cache.

Entendez-vous les échos silencieux d’un monde passé mais toujours mystérieux.

Écoutez le grincement de son portillon, le bruissement des gravillons sous vos pas et cette étrange sensation de silence feutré, ouaté. Tous les bruits y semblent assourdis, lointains.

Voici les clefs de ce lieu que vous pénétrez : le cimetière du Barry.

Ne dit-on pas « muet comme une tombe ». Pourtant, l’histoire de la ville de Saint-Juéry apparaît à sa lecture et après quelques recherches.

Les cimetières sont des livres ouverts sous le ciel et le « miroir mystérieux du visible univers ». Cette analyse s’adresse à tous ces amoureux…


Espace Culturel - La Gare - 23 novembre 2024 - 17 heures

Conférence « Le Saut du Tarn - De l'ère des Talabot à la Grande Guerre » animée par Jean Vabre.


              3ème conférence sur l’histoire du Saut du Tarn, en partenariat avec le musée du Saut du Tarn.

Cette troisième conférence sur l’histoire du Saut du Tarn se développe entre les années 1876 et 1918.

Après la défaite de 1870, une période difficile s’ouvre ; c’est la faillite de l’ancienne société Talabot et Cie. L’usine ne compte que 350 ouvriers.  « La société anonyme des Hauts-fourneaux, forges et aciéries du Saut du Tarn est créée. Cette appellation va rester dans la mémoire saint-juérienne. Un jeune ingénieur Adolphe Espinasse, proposé par Félix Verdié, directeur des aciéries de Firminy veut avant tout développer la production de l’acier. Avec l’achat des mines du Fraysse, la construction du haut-Fourneau, le chemin de fer, l’avènement de l’électricité, etc, commence alors la formidable croissance de l’usine. Nous vous raconterons cette histoire qui porte l’effectif de l’usine à 3 500 ouvriers, soit dix fois plus qu’en 1870 





Espace Culturel - La Gare - 29mars 2025 

Conférence « La navigation sur la rivière Tarn - De Gaillac au Saut de Sabo » animée par Jean Vabre. 

 La fabuleuse histoire de la navigation sur la rivière Tarn  du Saut de Sabo à Gaillac - les projets - sa réaliation - de la révolution en 1844.

Gaillac, avec le port Saint-Jacques, est le point de départ de la navigation sur la rivière Tarn. C’est à partir de ce quai que les gabarres, chargées de vins, de pastel, de safran, de poteries… partent pour Toulouse et Bordeaux. 

Mais voilà, le rêve de la région albigeoise est de rendre le Tarn navigable depuis le Saut de Sabo. Malgré les barrages, les péages, les chaussées, les crues et le manque d’eau au cours de l’été, la voie d’eau est le meilleur moyen de transport.

C’est à partir de 1615 que des projets, des devis sont dressés. Le Chevalier de Solages, qui veut écouler son charbon en est le principal initiateur en 1787. 

 Le prolongement de Gaillac à Albi est définitivement terminé en 1832. Pour le tronçon Albi-Saint-Juéry, il est achevé en 1841, mais, le tirant d’eau étant insuffisant, la batellerie n’a jamais pu en faire usage.

L’avènement du chemin de fer, en 1864 (ligne Toulouse – Albi) va réduire considérablement l’activité batelière sur la rivière qui sera déclassée de la nomenclature des voies navigables en 1926.